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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 00:20
Nos 3  levriers podencas, les 2 premieres sont Ibicencos et la derniere canarioNos 3  levriers podencas, les 2 premieres sont Ibicencos et la derniere canarioNos 3  levriers podencas, les 2 premieres sont Ibicencos et la derniere canario
Nos 3  levriers podencas, les 2 premieres sont Ibicencos et la derniere canario

Nos 3 levriers podencas, les 2 premieres sont Ibicencos et la derniere canario

Pour tous ceux qui ne connaissent pas assez cette race de levriers que l'on dit primitif..une belle synthèse.

Ce sont de fabuleux chiens,pour en avoir 3 chez moi, je sais de quoi je parle..

Sur les 2 premieres photos nos 2 Ibicencos  elles n'ont pas soufferts car nous les avons eu en France ou elles ont eu la chance d'être élévées avec amour et elles sont devenues les ambassadrices de leurs freres et soeurs  qui eux en Espagne souffrent mille atrocités.

Nous voulons démontrer que ces chiens sont de fabuleux compagnons.

Quand a Valentina  elle a connu l'enfer Espagnol..

Ne pas oublier qu'il est très souhaitable d'avoir un jardin bien clos pour qu'ils puissent s'exprimer et vous aurez un spectacle vivant de danseuses virevoltantes dont vous ne vous lasserez jamais.

Aimer les pots de colles et les longs regards de votre Pod qui cherchera  toujours à vous dire combien i vous aime..

http://www.podencostory.com/2016/11/un-podenco-pendu-c-est-pas-si-grave.html

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Published by Lady Galga - dans Histoire levriers Espagne
1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 20:46
N'oublions pas pourquoi cette journée mondiale du galgo ?

N'oublions pas pourquoi cette journée mondiale du galgo ?

Un article assez complet qui résume assez bien, ce que vont subir et ont déjà subit en Espagne encore cette année, le massacre de milliers de galgos par leurs maitres (les galgueros) avec la fin de la saison de chasse fin janvier .

Une manifestation aura lieu en mai 2017 pour défendre les lévriers espagnoles .Nous vous tiendrons informés de l'organisation et de la date bientôt de cet evenement.

Bien entendu sos chiens galgos sera présente car sauver les galgos, les podencos en les faisant adopter c'est bien, mais il faut aussi remonter en amont et agir pour que cela cesse un jour.

Lady Galga (Patricia)

http://www.holidogtimes.com/fr/50-000-levriers-juges-inutiles-vont-bientot-etre-massacres-et-cest-chaque-annee-la-meme-chose/#gs.NB=ukuw

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Published by Lady Galga - dans Actualité animale Histoire levriers Espagne
4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 16:46


« En Espagne, les chiens de chasse traditionnelle sont laissés pour mort en masse » // National Geographic // Natasha Daly // 26 Oct 2016.

  • Article traduit de l'anglais : http://news.nationalgeographic.com/2016/10/spanish-galgo-hunting-dog-killing-welfare/?utm_source=Facebook&utm_medium=Social&utm_content=link_fb20161026news-spanishdogs&utm_campaign=Content&sf39956037=1

 

 

 

Rebecca Allen pose avec ses Galgos rescapés d'Espagne, Luke (à droite) et Sirius, à Alexandria, Etat de Vrginie

 
PHOTOGRAPHIES par REBECCA HALE, NATIONAL GEOGRAPHIC

 

// Luke et Sirius, deux lévriers espagnols, ou Galgos, gambadent dans leur jardin d'Alexandria, Etat de Virginie, un matin brumeux d'octobre. Obtenir que ces chiens espiègle restent immobiles a été assez difficile pour la photographe de National Geographic, mais quand un écureuil court en haut d'un arbre - impossible. Luke dresse les oreilles et il débranche.

Les chiens ont parcouru un long chemin depuis Murcia, Espagne, où ils avaient été abandonnés. De bons Samaritains ont trouvé Luke et 10 autres chiots nouveaux-nés dans la rue avec leur mère en Juillet 2013. Deux mois plus tard Sirius a été trouvé sur une route en dehors de Murcia étendu à côté du cadavre d'un autre Galgo qui avait été tué par balle. Sirius, âgé peut-être d'un an, un an et demi, était resté fidèlement auprès de son compagnon mort.

Les Galgos sont une race ancienne de chiens de chasse élevés autrefois uniquement par les nobles espagnols. Aujourd'hui ils doivent faire partie des chiens les plus maltraités de la planète. Des dizaines de milliers sont tués en Espagne chaque année, souvent de façon horrible. D'innombrables sont abandonnés.

Ils sont d'apparence similaire aux greyhounds, avec un corps plus petit et moins charpenté, et un pelage soit lisse soit hirsute. Les gens qui travaillent avec les Galgos disent qu'ils ont tendance à être loyaux, gentils et tendres.

"Ce sont de super chiens", dit Abigail Christman, fondatrice du Galgo Rescue International Network (GRIN), basé au Colorado. "Ce sont des lévriers avec un sens de l'humour. Ils sont un peu plus ardents, un peu plus insolents."

Les galgueros, les personnes qui possèdent et élèvent les chiens, les utilisent pour la chasse au lièvre ou au leurre. Dans la chasse au lièvre - un sport controversé - les chiens courent à travers la campagne ou sur une piste dans un enclos pour attraper le lièvre s'enfuyant. Dans la course au leurre, le lièvre est remplacé par un leurre mécanique. Les galgueros organisent des compétitions chaque année de septembre à février. Lors du concours le plus prestigieux, qui se tient dans différentes villes d'Espagne chaque mois de janvier, le galgo vainqueur ramène à la maison la Coupe de sa Majesté le Roi, la Copa del Rey, tacitement sponsorisée par le roi d'Espagne lui-même, Felipe VI.

Les Galgos sont reproduits en masse dans l'espoir de trouver le courseur parfait. Selon Tina Solera, fondatrice de l'association basée à Murcia 'Galgos Del Sol' qui a recueilli Luke et Sirius, les chiens sont souvent maintenus, à travers le pays, dans l'horrible conditions: enchaînés en plein air ou dans des petits bunkers de béton, et juste assez nourris pour rester vivants - et suffisamment affamés pour la compétition. "Il y a des galgueros qui ont 70, 120 Galgos, qui survivent en mangeant des chips et du pain, et qui se dévorent entre eux quand l'un meurt", dit-elle.

Pour entraîner les Galgos à leur vitesse maximum, "ils les sortent souvent par 12 ou 15, les attachent derrière une moto ou une voiture, et roulent", dit Christman. "Si l'un d'eux tombe ou se blesse, dommage pour lui."

Solera n'avait jamais entendu parler des Galgos avant de déménager du Royaume-Uni à Murcia en 2007 avec sa jeune famille. Une fois arrivée, elle a été choquée par le nombre élevé de chiens abandonnés dans les rues et s'est sentie obligée d'agir. Galgos Del Sol a sauvé plus d'un millier de chiens depuis 2011.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mort de manière horrible

Après une ou deux saison de chasse, les Galgos qui ne sont plus à la hauteur sont tués - 100.000 chaque année selon Christman.

Il est très difficile de savoir combien sont tués car nous ne savons pas combien naissent", dit Solera. C'est la reproduction effrénée, incontrôlée - les chiens sont rarement stérilisés ou castrés - qui mène à ce chiffre élevé de Galgos jetés, de même que le fait que les chiens sont utilisés pour si peu de temps. Parce qu'il y a une accalmie de sept mois entre deux saisons de chasse, les propriétaires "ne veulent pas se donner trop de peine pour eux", explique Solera.

Les Galgos sont jetés dans des puits, noyés dans des rivières, brûlés à mort, aspergés d'acide. Certains sont abandonnés dans la forêt, les pattes cassées intentionnellement pour qu'ils ne puissent pas rentrer chez eux. "L'année dernière nous en avons trouvé un, qui avait été frappé à l'arrière du crâne avec un petit marteau", se rappelle Marylou Hecht, directrice des deux branches américaines de Galgos del Sol et de Galgo Podenco Support, une organisation basée aux USA qui se concentre sur les adoptions américaines de Galgos et de Podenco (les Podencos sont une race de chiens de chasse exposée au même abandon de masse en Espagne).

Et puis il y a les pendaisons. Les chiens qui ont eu de bons résultats lors des concours mais qui ne sont pas au top de leur forme sont pendus haut et court à un arbre - une mort relativement rapide. Ceux qui ont embarrassé leurs galgueros en courant mal peuvent aussi être pendus, mais près du sol de sorte que les pattes le touche à peine. Leur piétinement désespéré jusqu'à se qu'ils s'étouffent lentement est appelé "jouer du piano" explique Christman.

 

Alistair Findlay de la World Animal Protection, une organisation de protection animale basée au Royaume-Uni, a conduit une enquête de plusieurs mois sur les pendaisons de galgos dans la province centrale de Castilla-y-Leon en 2003. "C'est un peu comme dans une réunion de famille," dit Findlay à propos des lieux de pendaison. "Le propriétaire du galgo apporte de la nourriture et des boissons, et tu retrouves les cartons et les bouteilles de vin vides près des corps".

La Federación Española de Galgos, la principale fédération nationale de galgueros, n'a pas répondu à nos demandes de commentaires.

Pilar Perez Martinez est vétérinaire à Murcia, elle travaille régulièrement avec les chiens sauvés par Galgos Del Sol. C'est aussi une galguera. Elle dit que beaucoup de galgueros aiment leur chiens et ne leur feraient jamais de mal. Elle exprime sa frustration devant la stigmatisation des galgueros: "Je me sens attaquée, dans plusieurs situations - par exemple, quand je me promène avec mes galgos, et que quelqu'un vient me critiquer sans me connaitre ni connaitre mes animaux. Je pense que les chasseurs devraient être considérés de manière différentes des maltraitants", dit-elle.

 

‘La clé, c'est la prochaine génération’

Le problème des galgos s'est quelque peu amélioré ces dernières années. D'une part, Findlay dit qu'il y a moins de pendaisons que lorsqu'il a conduit son enquête en 2003. De nouvelles lois nationales contre la cruauté animale sont entrées en vigueur en 2004, 2007 et 2010 et un certain nombre de provinces et de localités ont fait passer des lois similaires ces dernières années.

Pourtant, malgré des poursuites judiciaires très médiatisées contre une poignée de galgueros qui avaient jeté leurs chiens dans des puits, les auteurs de la grande majorité des tueries et des abandons de galgos ne sont jamais punis car il est difficile de les prendre la main dans le sac. "Il n'y pas rien de vraiment acté sur ce qu'il se passe", dit Solera. Beaucoup de chiens ne sont pas pucés et s'ils le sont, les galgueros arrachent souvent la puce avant de se débarrasser de leurs chiens. Et les sauveteurs ne signalent parfois pas ces crimes à la police par peur de représailles. "C'est un équilibre très difficile", dit Solera. "C'est une industrie horrible".

Les pratiques se répètent au fil des générations en Espagne: les hommes ne font que reproduire les gestes de leur père, qui les tenait lui-même de son propre père. // Abigail Christman - Galgo Rescue International Network

Les initiatives locales apportent aussi une aide précieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour voyager aux USA, Luke et Sirius avaient leur passeport identifié à leur nom d'origine., Bobby et Rubens. Quelques 150 Galgos sont adoptés chaque année par des américains, beaucoup plus dans les pays européens.

Fermin Perez, professeur de sciences qui dirige Scooby Medina, le plus grand refuge d'Espagne, a attiré l'attention internationale sur la situation critique des chiens. Et Galgos Del Sol est seulement l'un des nombreux groupes de protection animale qui ont vu le jour brusquement ces dernières années et qui se focalisent sur le sauvetage de Galgos. Parmi eux, la Fondation Benjamin Mehnert, basée à Séville, et 112 Carolta Galgos, à Malaga.

Le sauvetage des Galgos seul n'est pas une solution à long terme, dit Solera. Son plus grand espoir réside dans l'éducation publique. C'est un challenge, selon Hecht qui explique que les chiens ne suscitent pas beaucoup d'amour en Espagne. Elle se souvient avoir marché dans un aéroport avec des galgos qu'elle amenait aux USA pour leur adoption. "Les gens se jetaient contre les murs, les pointant du doigt et s'exclamant 'Des Galgos, des Galgos!', comme s'il s'agissait de hyènes. Ce n'est pas le genre de chiens qu'on promène en laisse."

Galgos Del Sol utilise les médias sociaux et les panneaux d'affichage pour promouvoir la cause des galgos, mais ils s'adressent aussi directement aux galgueros. "Comment pourrions-nous un jour passer au dessus de tout ça si nous ne savons pas ce qu'ils pensent?" dit Solera. Elle assiste aux événements des galgueros pour faire des discours encourageant le traitement humain des galgos et pour distribuer des tracts.. Elle parle avec les galgueros, les encourageant à maîtriser cette reproduction effrénée.

 

"Les pratiques se répètent au fil des générations en Espagne: les hommes ne font que reproduire les gestes de leur père, qui les tenait lui-même de son propre père", dit Christman de GRIN. "La clé, c'est la génération suivante", déclare Solera.

Galgos Del Sol travaille beaucoup avec les enfants de Murcia, par exemple elle sponsorise une équipe de course à vélo, the Galgos Warrior, les équipant d'uniformes et amenant des galgos à chaque rencontre. L'organisation et d'autres groupes présentent des galgos dans les salles de classe, apprenant aux élèves comment prendre soin des chiens. Selon Solera, pour que les élèves deviennent d'efficaces agents du changement, le bien-être animal doit être au programme scolaire national. C'est un challenge dans un pays qui émerge doucement d'une récession économique paralysante. "Les gens n'ont pas de travail, les gens ont beaucoup de difficultés, ce n'est pas du tout la priorité. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas essayer."

L'attitude envers les Galgos est déjà en train de changer à Barcelone et à Madrid, où les chiens sont des animaux de compagnie populaires chez les jeunes. Mais Solera pense que c'est en grande partie dans les régions rurales comme Murcia, où les attitudes sont profondément ancrées, que le changement est le plus significatif. "Avant je ne pouvais pas sortir de la maison sans trouver des Galgos dans la rue - ça n'arrive plus vraiment aujourd'hui", dit-elle, ajoutant toutefois que les progrès sont lents, mais que c'est une avancée. "Notre but serait d'arrêter nos activités." //

 

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Published by Lady Galga - dans Histoire levriers Espagne
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 11:58

Film de 59mn sur l'enfer des levriers galgos en Espagne en VOST titre "fevrier, le mois le plus cruel"

Naître lévriers en Espagne c'est naître en enfer !

C'est pourquoi nous devons par nos pétitions, nos partages, nos manifestations politiques que cela soit à Bruxelles, Paris et autres villes, répondre présents.

Sauver les galgos est une chose en les remontant 1 par 1, mais nous savons tous que c'est une goutte dans l'océan de ces vies misérables ou seule la terreur règne en maîtresse toute puissante.

Merci de nous aider en nous soutenant... en encourageants nos bénévoles, en vous proposant comme famille adoptante.Il y a les jeunes qui ont une moyenne de 2 a 3 ans mais nous avons aussi les plus âgés, les séniors (souvent des femelles) qui ont servi de reproductrices et qui elles ou eux ont souffert de longues années et qui elles n' intéressent personne comme notre jolie et si gentille galga de 8 ans " Uma "qui est à l'adoption chez nous en France.

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Published by Lady Galga - dans Films et vidéos Histoire levriers Espagne
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:48

Rehala de Puertollano

 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,
 Podenca  Campanero Gaia,

Podenca Campanero Gaia,

Rehala de Cordoba 14 chiens y ont été laissés pour mourir sans boire ni manger.Vida à 1mn de vidéo

Rehala de Cordoba 2eme partie (Podenco Vida dans un état squelettique)

Les lévriers Companeros ou les grands lévriers martyrs d'Espagne oubliés.

Ils font partis des 50 000 lévriers qui meurent chaque années massacrés à la fin de la saison de chasse par leurs propriétaires et c'est en ce moment même que cela se produit.

Les perreras sont saturées, on euthanasie a tour de bras chaque semaine des centaines de chiens, nous avons besoin de vous. Nos bénévoles espagnoles prennent chez elles un maximum de chiens qu'elles délivrent ou trouvent sur le terrain même et à défaut d'adopter nous devons les aider en leur envoyant de la nourriture, des médicaments, des couvertures et manteaux...en attendant des adoptions.

Lorsque nous parlons de lévriers d'Espagne le premier chien qui nous vient à l'esprit est le Galgo, ensuite le Podenco que les gens commencent à entrevoir.

Ce lévrier d'Espagne est oublié, méconnu, on dirait qu'il n' existe pas hormis dans sa souffrance ou croyez moi sur parole sur ce point il n'est la pas oublié.

l'apparence rustique et robuste de ce lévrier fait penser qu'il serait à l'origine, un croisé lévrier podenco/mastiff ? et ses origines bien que nous le trouvions sur tout le territoire Hispanique démarreraient dans la région de Séville. Il est grand, un poil un peu long, hirsute et dur, des petites oreilles bien droites, le pelage blanc à blanc tacheté de rouge.

On abuse encore plus de lui que des autres lévriers aujourd'hui en s'en servant de chien de chasses aux gros gibiers, laissant la chasse aux lièvres aux Galgos plus fragiles physiquement en général.

Ces chasseurs font chasser ces Companero en meute que l'on appelle une Réhala et qui se compose en générale de 15 à 20 chiens. Les propriétaires de ces meutes sont des réhaleros .

On peut aussi faire une battue qui s'appelle la Monteria ( une énorme partie de chasse) réservé jadis à la noblesse qui puise ses sources aux environs du XV siécle, elles se passent très souvent dans de grands domaines privés ou le gibier, Sangliers, cerfs, mouflons..) sera abattu dans une frénésie de chasse indescriptible et les chiens seront épuisés, beaucoup n'en reviendront pas. Lorsque l'on connait les blessures et l' hécatombe de ces pauvres chiens suite à une chasse aux sangliers par exemple, on mesure les souffrances endurées par les Companeros s'ils sont blessés, éventrés, mutilés lors d'une battue aux gros gibier. Leurs pauvres vies s'achèveront la abandonnés de leurs maitres qui ne lèveront pas le petit doigt pour ce qu'ils considèrent comme un outil de travail.

Les entrainements de ces podencos dépassent l'entendement et peuvent aller sur 50, 60 chiens, attelés et trainés des heures durant, derrière un véhicules. Les plus forts s'en sortiront, certains mourront ainsi à l'attache trainés jusqu'à ce que mort s'ensuive ou jeté dans le fossé le corps broyé.

Ces lévriers sont nés sans JAMAIS connaitre autre chose de la main de l'homme, que les coups et la mort en délivrance.

Pourtant ce brave chien est un amour de 4 pattes. Très doux, sociable, gentil, fidèle et incroyablement résistant il servira jusqu'a la mort son bourreau.

Contrairement aux Galgos qui n'ont pas un excellent flair et qui chasse à vue, lui a un flair très sensible.On le trouve un peu partout en Espagne mais ses origines viendrait de l'Espagne du sud.

Bien sur lorsque nous descendons en Espagne nous arrivons parfois à pénétrer leurs lieux de vies. Vous les voyez par dizaines attachés le plus court possible à même le béton, dans des endroits sombres et froids dehors en plein soleil enchainés sans boire ni manger ou parfois en meute libres ou la loi des plus forts fera que les plus faibles n'ont aucune chance de s'en sortir. Ils se dévoreront entre eux pour une femelle, pour dévorer le pain sec qu'on leur jettera en maigre pitance car un bon chien de chasse doit avoir faim pour bien chasser!. Certains ne verrons que la nuit noire des cages enfermés jusqu'a la prochaine chasse.

Leur triste vie ne dépassera pas les 3 a 4 ans pour les meilleurs d'entre eux, nous dirons que 2 /3ans est un chiffre que nous retrouvons plus souvent à la vue des chiens que nous arrivons à sauver.

Ensuite moins de performances car extrêmement mal nourrit ils mourront d'eux mêmes abandonnés ou de faiblesse lors d'une chasse ou seront sacrifiés sur l'autel d'une superstition et d'une tradition millénaire qui dit que l'honneur du chasseur est lavé par la mort de son chien et que plus sa mort sera longue et douloureuse plus son honneur sera grandit! Avec de telles aberrations vous vous imaginez ce qu'ils subissent..pattes coupées, chiens pendus, piqûres d'eau de javel, jetés vivants au fond d'un puits sec, enfermés dans des grottes...ou simplement oubliés dans un bunker noir et froid.

Pour terminer cette tragédie des lévriers, nous dirons que nous sommes une toute petite ,une minuscule porte de sortie vers une vie faite d'amour et de respect pour ces malheureux chiens. Nous association de lévriers d'Espagne en remontons peu car personne ne nous demande jamais " Avez vous sos chiens galgos un lévrier Companero " ?.

Nous avons décider de mettre un peu de lumière sur eux car c'est trop injuste, ils sont trop sympas ces chiens et nous avons l' impression d'être la seule issue de secours pour eux.

- Je vous invite à connaitre notre "GAIA" levrier podenca Companero qui a 2 ans et qui est à l'adoption chez sos chiens galgos, mais uniquement pour une personne qui aura la connaissance et l'envi nécessaire à continuer le travail d' Eva à Nice qui est son FA et qui jour après jour participe à la reconstruction physique et mentale de cette adorable chienne. Gaia est remontée depuis novembre 2014 et réapprend tout simplement à vivre à avoir confiance en l' homme. Elle à souffert dans ses chairs, martyrisés, battue, affamée.

- A 1 mn de la vidéo de la rehala de Cordoba, rehala de l' enfer, vous y verrez "Vida" le podenco blanc qui était mourant et qu'une envie de vivre chevillée au corps a ramener dans le monde des vivants!

De nombreuses personnes ont aidés Vida et suivi son retour à la vie mais curieusement aujourd'hui personne pour adopter ce loulou!

Gaia, Vida, Isis, Balto ils ont eu pour seul tort d'être nés podencos d'espagne! mais ils sont remplis d'amour! adoptez les ils vous donneront tous leur amour!

article de Lady Galga

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Published by Lady Galga - dans Histoire levriers Espagne Les Réhalas
14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 11:20

Ecrivain critique littéraire " Raphael Narbona"raphael.jpg

J'ai lu je ne pouvait pas faire autrement que de partager ce texte ou on ressent l' âme de l'auteur qui fait corp avec les galgos.                             Bravo Raphael Narbona

Les galgos pendus - Los galgos ahorcados

5 mai 2014, 08:55

L’Espagne est le pays où l’on pend les galgos. L’Espagne est le pays qui ne sait pas apprécier l’inconcevable tendresse d’un animal qui s’enroule dans l’air en dessinant d’impossibles pirouettes. L’Espagne est le pays des arbres aux branches assassines, où une corde infâme moissonne une vie aussi légère que l’écume. L’Espagne est une terre inféconde qui enterre la poésie dans ses entrailles mortes.

Les galgos sont des poètes embusqués dans le vent, ils tournent à droite ou à gauche en silence, se faufilant comme un ruisselet d’eau échappé d’un canal d’irrigation. Les galgos sont des poètes qui se détachent sur la lune en dessinant d’improbables silhouettes. Les galgos chevauchent les mots ou sautent par-dessus, se jouant des tildes, si arrogantes et inflexibles. La tilde est une dame ridicule qui se cloue sur les mots, telle une épine. Les galgos dérangent ses habitudes en la lançant dans le vent qui joue avec elle jusqu’à l’ennui et alors, dépité, il l’abandonne sur un toit où elle ressemble  à une brindille. Parfois, elle finit dans un nid. Là, elle y reçoit des leçons d’humilité et accepte sa douloureuse nullité. Les pas d’un galgo ne laissent pas de traces. Ils sont rapides, ailés presque éthérés. Ils ne sont affectés ni par la gravitation, ni par la dureté de la pierre. Quand la folie s’empare d’eux, les galgos accélèrent le mouvement de rotation de la terre. Le regard peut à peine suivre des yeux leur galop échevelé mais grâce à leurs courses nous pouvons écouter la musique des sphères terrestres.

Les galgos se moquent de l’orthographe en étirant ou en repliant leurs oreilles. Les oreilles d’un galgo peuvent se transformer en X, en Y ou en LL. Et même, en se forçant un peu, ils peuvent esquisser la N ou le nombre Phi, le nombre d’or où se cache Dieu, ils s’amusent avec tous ces chiffres avec une facilité déconcertante qui laisse loin sur place les maîtresses d’école. Les maîtresses d’école ne comprennent rien à Dieu ni aux galgos. Dieu est un enfant qui utilise les pointillés pour traverser les rivières. Il les lance l’un après l’autre et avance à  petits sauts. Ceux qui lui restent, il les garde dans sa poche. Les galgos ne se séparent jamais de Dieu car ils savent qu’il a besoin d’eux pour ne pas se perdre par les chemins où est posté l’homme avec une faux dans sa main. On nous a raconté que Dieu est un vieillard à la barbe blanche et à la peau ridée mais Dieu est un enfant malade qui fait taire sa douleur en caressant la tête osseuse d’un galgo. Les galgos surveillent le monde pendant le repos de Dieu. Chaque fois que quelqu’un commet un méfait, ils lancent un aboiement et Dieu se réveille mais Dieu ne peut rien faire car personne ne prête attention à un enfant trop petit pour atteindre le trou de la serrure d’une porte, même en se hissant sur la pointe des pieds.

Les hommes qui pendent les galgos ont perdu leur âme depuis bien longtemps. En réalité, leur âme a fui, épouvantée quand elle a découvert leurs mains ensanglantées. Les hommes qui pendent les galgos cachent leurs yeux derrière des lunettes noires car  ils savent que leurs yeux les trahissent. Il suffit de les regarder pour se rendre compte qu’il n‘y a rien derrière.Les hommes qui pendent les galgos sont les mêmes qui ont fusillé Garcia Lorca. Pour eux cela n’était pas important de déraciner de notre sol un poète qui dormait au milieu de camélias blancs et qui pleurait comme l’eau. Ils s’en fichaient de l’ensevelir dans une tombe anonyme, avec les yeux ouverts et une grimace de terreur. Les hommes qui pendent les galgos parlent à  peine ; Ils n’aiment pas les mots. Ils n’aiment pas justifier leurs actes ni manifester leurs émotions. Ils laissent des traces de douleur et de peur. Ils se moquent des poètes qui passent leurs nuits éveillés à chercher un vers pour terminer un sonnet. Ils se moquent des insensés qui rêvent d’un futur sans bombes ni ruines noires. Ils se moquent des promesses que l’on nous a faites quand nous étions enfants, ces promesses qui nous assuraient que l’éternité rend la mort paisible en nous évitant de tomber dans l’oubli.

Chaque fois que meurt un galgo, un enfant devient orphelin. Les galgos prêtent la lumière de leurs yeux aux enfants malades. Ils les accompagnent dans leurs nuits de fièvre et leurs cauchemars. Ils les réveillent tout doucement en leur parlant à l’oreille du jour qui arrive dans sa fraîcheur et sa lumière naissante.  Ils leur parlent du printemps  et de la graine qui va fleurir. Ils leur parlent des matins ardents de l’été  quand la mer s’offre amicalement et que le soleil ressemble à une pierre jaune qui n’en finit pas de tomber. Ils leur disent que l’hiver s’est caché derrière un arbuste et y es resté endormi. Les enfants malades sont ceux choisis par le Jeune   Rabi pour montrer au monde la beauté dans sa forme la plus pure. Le jeune Rabi a fait face au pouvoir des ténèbres avec la seule aide d’un enfant estropié et d’un galgo famélique, en sachant que la compassion est une fleur étrange. Une fleur qui ne pousse que sur les versants escarpés et les profondes solitudes, où les prières grelottent de peur en pensant qu’elles resteront muettes dans un sous sol vide.

Certains matins, je me lève tôt et les galgos sont déjà sur l’esplanade qu’ils appellent place avec sa triste église à la façade blanchie à la chaux pour cacher la pierre ; il y a aussi un arbre au tronc noueux qui ressemble à des bosses. Attachés par de longues chaînes, tous sont jeunes et ignorent ce qui les attend. Ils ignorent que ce jour-là certains finiront leur vie dans les champs, dépassés par la cruauté humaine. Je pourrais les avertir mais les hommes qui trament leur mort déambulent avec des fusils et de longues cordes. Leurs yeux ressemblent à des braises allumées d’une vieille haine. Les yeux des galgos battent des ailes comme des papillons de couleurs. Bleu, châtain, violet peut-être  même d’une ténue splendeur dorée comme un vieux clairon. Certains sont assis, d’autres couchés sommeillant. Certains sont debout, d’autres écroulés. Certains sont si maigres qu’ils semblent léviter. Certains semblent faits d’argile, d’autres d’argent, d’autres sont blancs comme l’aube. L’aube qui déjà arrive et les met en mouvement.

On entend les chaînes, les cris, les éclats de rire. Ils s’éloignent tous ensemble, unis dans un destin inégal. Je ressens ce qu’a senti Don Quichotte en contemplant les galions condamnés à pousser un énorme bateau de guerre avec une rame « Pourquoi traiter en esclaves à des êtres que Dieu et la nature ont voulu libres ? » Je me suis assis sur un banc de pierre et je les ai regardés s’éloigner. Un galgo blanc, à la démarche résignée, tourna la tête et me regarda humainement avec des yeux fatigués et une faible lueur d’espoir. Nous savions tous deux que nos vies étaient une étincelle, un moment de clarté dans des ténèbres infinies mais nous nous efforcions de penser que nous pourrions nous revoir sous d’autres cieux, nous promenant dans une plaine sans fin, loin de cette matinée de tuerie qui faucherait les vies des faibles et des amochés. Nous nous retrouverions dans une matinée sans pénombre ni oubli, un matin de plénitude et de splendeurs, un matin parfait sans peurs. Nous nous regarderions de nouveau comme deux vieilles connaissances qui ont découvert le bonheur l’un dans l’autre. Ses yeux dans mes yeux, ses rêves dans mes rêves et nos battements de cœur à l’unisson dans le vent.

 

Raphael Narbona

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Published by Lady Galga - dans Histoire levriers Espagne
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:53

Je remonte cet article suite à une demande, je l'avais fais en 2011, mais rien n'a changé

 

Lévriers galgos chiens martyrs jusque dans la mort.

Une vie de misère faites de souffrances depuis des centaines d' années

pour des millions de lévriers galgos,

au nom d'une coutume ancestrale qui dit que plus la mise à mort de ses

chiens ( mauvais chasseurs) sera longue mieux son honneur

(de galguero)sera lavé.

le meilleur chasseur sera lui generalement épargné.

Une coutume débile pour des gens tout aussi débiles.

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Le Pianiste: cette histoire qui a fait le tour malheureusement de tous les sites est une  réalité et je le transmet pour les non initiés encore. Nous devons relayer et sensibiliser les gens autour de nous sur le sort qui leurs est réservés chaque années pour des milliers d'entre eux en Espagne.

 

C' était un bout de terrain presque plat, une saignée dans la forêt, les hommes étaient là, en groupe. Ils fumaient des cigarettes mal odorantes qu'ils roulaient tout en plaisantant. Nous, les galgos, on était au pied. Les oreilles agitées, attirées par les mille bruits de la forêt.
Un peu excités aussi, par l'odeur du lapin qui était là, à quelques pas, dans la cage grillagée. On sentait sa peur. Elle nous attirait, comme un aimant.
Les hommes se sont mis en rang, chacun avec un galgo serré entre leurs cuisses, les colliers de corde ou de fil de fer étaient solidement tenus.
Le mien entrait douloureusement dans la peau de mon cou. Puis, ils ont ouvert la cage. Affolé, il a surgi à la vitesse de l'éclair. Au signal, les galgueros ont lâché les colliers. J'ai ressenti une vive douleur à la queue. Pour me faire " démarrer " plus vite, mon maître l'a entaillée avec son couteau. Comme mes frères de course, je porte des dizaines de stigmates de ces coupures. Cela ne me fait pas courir plus vite, mais mon maître ne semble pas s'en rendre compte.
Alors, j'ai couru. Couru de toutes mes forces, couru de tout mon être. Je voulais l'attraper cette petite boule de fourrure beige qui s'agitait frénétiquement devant nous, changeant sans cesse de trajectoire pour nous tromper. Le sang battait à mes tempes et je sentais l'air s'engouffrer dans ma large poitrine après les premières secondes où j'avais retenu mon souffle. Mais je suis un coursier. Un chasseur et un coursier, et je ne le quittais pas du regard. Je percevais son affolement. Les hommes criaient, tapaient dans les mains, criant les noms des chiens qui couraient pour eux. J'étais presque sur lui, je recevais de minces giclées de poussière soulevées par ses pattes.
Et puis, il y a eu cette motte de terre qui a cédé sous ma patte, j'ai perdu l'équilibre un instant, mais je ne suis pas tombé. Blas, un grand galgo noir en a profité, il m'a devancé et a attrapé le lapin. Il l'a secoué dans sa gueule, en sautant en l'air de plaisir. Je me suis approché, mais il a grogné. Il était le vainqueur. Les hommes sont arrivés en courant, ils ont retiré son trophée à Blas. Il a aboyé. Il a reçu un coup de fouet.
Mon maître était furieux, je l'ai vu donner des morceaux de papiers au maître de Blas. Il m'a attrapé par le collier, méchamment et a serré. J'ai gémi. Il m'a donné des coups de poings et des coups de pied. Ce n'était pas ma faute, je ne l'avais pas vu cette motte de terre, et puis, le plus important c'était bien que le lapin qui s'était échappé ait été rattrapé. Même par Blas !
En revenant vers les voitures, j'ai aperçu Libra. Elle se traînait sur trois pattes. Elle était tombée. L'os sortait de sa patte arrière droite, juste au-dessus de la cheville. Son propriétaire, un gros chasseur du coin l'a insultée, puis il l'a rouée de coups de pieds. Chaque fois que les coups atteignaient sa patte brisée elle hurlait. Il riait et il tapait encore plus fort. Puis il a donnée un coup de talon sur son dos. Elle n'a plus bougé. Plus gémi. Mais j'ai vu ses yeux. Elle était encore vivante.
Ils l'ont laissée là.
Il y avait de la bière, les hommes ont bu en plaisantant. Le soleil commençait à chauffer. Mon maître m'a attaché au bout d'une corde et il m'a entraîné vers la voiture. Je suis monté à l'arrière, aidé d'un bon coup de pied dans les reins. Tout en conduisant, très vite malgré l'état de la route, il n'a pas arrêté de hurler après moi. De m'insulter. De temps en temps il se retournait et me frappait avec un bâton qu'il a toujours avec lui. Arrivé à la ferme, il m'a attaché. Très court. Je ne pouvais pas atteindre la vieille bassine pleine d'eau sale dans laquelle je bois habituellement. Il est rentré. Je l'ai entendu hurler encore.
Puis il est sorti, avec un fouet et il a commencé à me frapper. Je ne pouvais pas m'enfuir, tout au plus me rouler en boule. Le fil de fer m'étranglait et je suffoquais tandis que les coups pleuvaient sur mon dos, sur mes flancs.
Pourquoi ?
Au bout d'un moment il s'est calmé. Il est rentré. Le soleil cuisait mes plaies, les mouches se posaient sur moi, mais je n'avais même plus la force de les chasser.

Nina, une petite galga est venue lécher mes plaies. Je n'ai pas réagi. Cela apaisait un peu la brûlure. Mais elle ne pouvait rien faire pour ma gorge serrée et desséchée par la soif. Nina est là depuis longtemps, elle fait souvent des petits. Ils partent très vite. Elle est vieille maintenant, elle est très maigre. Elle est là depuis au moins cinq saisons de chasse.
La journée a été longue. Le maître est parti à la chasse, avec Nina. Au soir il est revenu. Seul. Je ne disais rien, je ne faisais aucun mouvement, comme si j'avais voulu me confondre avec le sol. Mais il est revenu vers moi. Il m'a craché dessus et donné un coup de sa botte ferrée.
Toute la nuit, j'ai grelotté, de froid, de fièvre, de douleur. Les tiraillements de ma peau déchirée rendaient chaque mouvement douloureux. Même respirer devenait un calvaire.

Au matin, il est venu vers moi, il avait une longue corde. Il m'a détachée, a passé la corde dans le fil de fer qui me sert de collier et il m'a traîné. Je pouvais à peine me tenir debout. Il m'a attrapé par le cou et par une patte et m'a jeté dans la voiture. J'ai hurlé. Il a ri. J'avais mal. Mais son rire m'a rassuré. En général, quand il rit, il ne frappe pas trop longtemps. Ou moins fort.
Il a pris un chemin de montagne, un de ceux que nous prenons quand il m'emmène chasser. Mais jamais je n'aurai la force de chasser. Je ne peux même pas me remettre debout dans la voiture. J'ai glissé entre les sièges, sur le plancher et je ressens tous les cahots de la route empierrée.
Il fait beau. Au loin j'entends des oiseaux chanter. Une abeille est venue se poser sur ma truffe. Je ne pouvais même pas la chasser. Elle s'est envolée. Il doit y avoir pleins de lapins par ici. Je sens l'odeur de leurs crottes. Il arrête la voiture. Il sort et fume une cigarette. Par la fenêtre j'aperçois la fumée bleutée qui s'élève, mais je ne le vois pas, ma tête posée sur le plancher de la voiture. J'entends sa botte qui racle le sol. Il écrase sa cigarette. Il fait toujours cela. Il ouvre sa porte et se saisit de la corde et il tire d'un coup sec. La douleur est fulgurante. Mon souffle est coupé. Il empoigne sans ménagement la peau de mon dos, comme le faisait ma mère lorsque j'étais chiot. Mais il me fait mal. Je ne suis plus un chiot. Il me jette part terre et il me traîne en me tenant par les pattes. Ma langue sort de ma bouche, je n'ai plus de salive et la douleur de ma gorge est comme un fer rouge. Il s'arrête enfin. Je sens alors les cailloux coupants du chemin qui ont ravivé mes plaies. Il me regarde. Me donne un coup de pied dans la mâchoire.
Pourquoi fait-il cela ?
Puis il saisit le bout libre de la corde et il le lance dans un arbre, en travers d'une branche. Je ne comprends pas ce qu'il veut faire. Puis il se met à tirer. J'essaie de bouger, de me mettre sur mes pattes, mais je suis trop faible et je retombe, sans force. Il tire toujours, je sens ma tête qui s'élève, la pression sur ma gorge est horrible. J'essaie d'aboyer mais je ne peux pas. Il tire encore, mes pattes de devant quittent le sol, je sens mes vertèbres tendues à se rompre. Ma tête est rejetée en arrière.
Et j'aperçois Nina. Elle est là. A quelques mètres. Son corps noir et blanc tournoie à un mètre du sol. Sa langue sort entre ses lèvres et des babines retroussées lui font un rictus menaçant, elle qui n'a jamais résisté.
Mes pattes arrière touchent le sol. La souffrance est de plus en plus horrible. Mes antérieurs griffent désespérément l'air, je me débats, en vain. Mes cuisses sont tendues.Je veux vivre !
Je sens la tétanie qui les gagne, mes muscles tremblent. Le maître a allumé une cigarette. Il regarde. Il parle. Il me demande quel air je suis en train de lui jouer sur mon piano.
Je ne comprends pas. L'air passe de plus en plus difficilement dans ma gorge. Une de mes pattes arrière vient de céder. La pression se fait encore plus forte sur mon cou. Je sens l'odeur des arbres, de la sève. Mais aussi l'odeur de l'homme, sueur, alcool, tabac et essence. Une odeur que j'ai appris à craindre. Il rit. Ma vision s'obscurcit. L'air ne passe plus. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là. Les oiseaux qui s'étaient tus se sont remis à chanter. Le soleil est haut dans le ciel. Je sens sa chaleur. Mais je ne le vois plus. Je n'en peux plus. Trop mal.
La délivrance.

Pour bien comprendre le titre de ce texte, il faut savoir que lorsqu'un galguero pend son chien, s'il a bien chassé ou bien couru, il s'arrange pour que sa mort soit rapide.


Si, au contraire, le chien a mal chassé ou l'a déshonoré en perdant une course, il doit souffrir le plus longtemps possible. Le chien, pendu avec les postérieurs touchant le sol, pourra mettre des heures à agoniser. Ses antérieurs qui s'agitent évoquent, pour les galgueros, les mouvements d'un Pianiste sur son clavier. Ils utilisent aussi le terme de " Dactylo ".
Ces gens ont décidément beaucoup d'humour…

bois-aux-pendus.jpgUn lien d'une passionnée tres explicite sur l'horreur de la destiné des galgos

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Published by Lady Galga - dans Histoire levriers Espagne
21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 23:01

Pourquoi les associations en France vous demande d'aider les refuges Espagnol?

Sans ces refuges amis rien ne serait possible !

Sans ces bénévoles rien ne serait possible!

 

Les perreras sont l' équivalent de nos fourrières avec la mort inévitable au bout.

 

Les refuges Espagnol sont l 'équivalent de nos petits refuges privés

sans subventionsdu gouvernement.

 

Est ce que ces chiens méritent un tel sort?

 

Qu' ont 'ils fait  pour souffrir et mourir sans un regard ni un geste de compassion?

N' achetez pas d' animaux dans les animaleries ou les élévages mais adoptez les.

 

Vous avez le pouvoir de les sauver et ils seront d' admirables compagnons

tellement reconnaissants.

Nos associations aident les refuges Espagnol à extirper des chiens

de ces maudites perreras.

Nous faisons tous souvent appel  à votre générosité pour aider ces refuges relais.

Avant de remonter les chiens ceux-ci sont vu par un vétérinaires ,

soignés, vaccinés, puccés, nourris pendant de longs mois parfois.

 

Vous pourraient ensuite les adopter en France pour les plus chanceux d'entre eux.

martos4.jpg

Lorsque l'on vous appelle au secours pour sauver un chien d' une fourrière espagnol

ou (perrera) voila ou ils vivent durant les  21 jours du reste de leur vie, date à laquelle

ils seront tués dans d 'horribles conditions  gazés. Souvent sans boire ni manger et

 

s'ils sont blessés, ils resteront  ainsi dans l'  anti-chambre de la mort

dans l' état ou is auront été ramassés.

 

martos-jaen1

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PERRERA DE MARTOS-JAÉN

 

Jaén, Martos * CEPSA Conseil municipal société de collecte des déchets

est  également responsable de la collecte de chiens  

Les chiens abandonnés qui sont traités comme indésirables,

entassés dans de minuscules cages sales, sans donner le moins de soins.

Malgré les conditions déplorables des animaux et de l'illégalité qui courent

le conseil municipal donne son approbation et ignore les nombreuses plaintes.

LIEN où vous pourrez voir toute l'Espagne perreras SIGNALÉS:

http://www.brighteyes.dk

Ceci a été photographié le 2 mai 2006 nous essayons de savoir

ou cela en est aujourd' hui mais généralement les années passent

et les conditions reste les mêmes.

Les moyens de les contacter étaient en 2006:


1) Le conseil municipal Martos
Le maire José Antonio Moreno Saavedra
Plaza de la Constitución, 1. 23600 Martos (Jaén)
Téléphone: 953 70 40 05. Fax: 953 55 33 09
Courriel: alcalde@aytomartos.e.telefonica.net
2) Son Excellence. D. Felipe Lopez Garcia
Président provincial Prov Jaén
Plaza San Francisco, s / n Jaén
23071 Jaén
presidencia@promojaen.es
Tel: 953 248033 Fax: 953 248001

 

 

 

 

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Association Sos Chiens Galgos

  • : Association animale ma-vie-de-galgo
  • : Blog de l'association :sos chiens galgos il est dedié à la protection et au sauvetage des lévriers galgos Espagnols et de tous les animaux qu'ils soient en France ou a l'étranger.. Découvrez aussi l' actualité des grandes causes animales et écologiques de la planète,
  • Contact

  • Lady Galga
  • Patricia pseudo (Lady Galga).
Présidente de l'association SOS CHIENS GALGOS située en Loire Atlantique. 
 SIRET  799 498 480 00018 .Nous avons pour objet, le sauvetage, le placement des animaux en danger,  plus particulièrement les lévriers d'Espagne...
  • Patricia pseudo (Lady Galga). Présidente de l'association SOS CHIENS GALGOS située en Loire Atlantique. SIRET 799 498 480 00018 .Nous avons pour objet, le sauvetage, le placement des animaux en danger, plus particulièrement les lévriers d'Espagne...

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